Installer une VMC double flux permet de profiter d’un air intérieur de qualité. Elle peut ventiler correctement la maison, tout en évitant les moisissures et les polluants. Il est tout de même important de choisir le meilleur appareil pour assurer un confort thermique optimal. Pour cela, plusieurs éléments sont à considérer, comme le positionnement, la consommation, le bruit, et surtout le rendement. Dans cet article, nous nous focaliserons sur ce dernier point, le rendement qui dépend grandement de l’échangeur.

Le principe de l’échangeur de VMC double flux

L’échangeur est un composant incontournable de votre VMC double flux. C’est l’élément qui permet de donne les calories d’un flux d’air entrant vers le flux d’air sortant. Grâce à l’échangeur, l’air entrant et l’air sortant ne se mélangent jamais, ce qui permet à l’appareil d’évacuer efficacement l’air vicié. Avec le bon échangeur, votre VMC double flux pourra assurer une circulation d’air correcte et adaptée, sans jamais faire entrer l’air froid dans la maison. En été comme en hiver, la VMC double flux peut garantir un confort thermique optimal grâce à son échangeur.

Le rendement d’une VMC double flux

L’échangeur assure le rendement VMC double flux. Ce rendement, exprimé en %, est gage de la performance de votre appareil de ventilation mécanique. Mais il faut aussi noter qu’un bon rendement n’est possible que si le bâtiment est parfaitement étanche à l’air. Dans ce cas précis, l’étanchéité de l’habitation doit être du niveau d’une maison neuve soumise à la réglementation thermique 2012.

Vous devez comprendre que même la VMC la plus performante avec le plus haut rendement ne peut être efficace dans une passoire thermique. Ainsi, le choix du rendement est une chose, mais l’étanchéité du logement en est aussi une autre.

Les normes pour le rendement d’une VMC

Pour profiter de la performance de votre VMC double flux, le rendement de son échangeur doit être supérieur à 85%. En même temps, il est aussi important de s’appuyer sur les valeurs de rendement issues de la certification NF en France. Aujourd’hui, cette norme française a aussi fusionné avec EuroventCertita. Si vous envisagez d’équiper un bâtiment visant le label PassivHaus, il faudra tenir compte du certificat PHI du dispositif.

Le marché propose tout un panel d’échangeurs qui ne disposent pas forcément des certifications PHI ou NF. Il est ainsi indispensable de vérifier que l’échangeur sélectionné soit conforme et corresponde aux objectifs et au bâtiment. Le cas échéant, vous pourrez être confronté à des problèmes de fonctionnement ou de performance. À titre indicatif, vous pourrez bénéficier de l’aide MyPrimeRenov en installant un échangeur certifié NF.

Les différents types d’échangeurs de VMC double flux

Pour votre choix, sachez qu’il existe plusieurs types d’échangeurs dont le rendement peut largement varier selon le modèle.

Les échangeurs à plaques à courants croisés offrent un rendement relativement faible, soit de 50 à 60%. Pour profiter d’un meilleur rendement, les échangeurs à plaques à contrecourant sont parfaits. Leurs rendements sont nettement supérieurs, notamment de 70 à 90%. Les modèles à plaques à contrecourant enthalpiques permettent de récupérer l’humidité de l’air extrait pour l’insuffler à l’air entrant. Ils fonctionnent sans batterie de pré chauffage à des températures de moins de -15°C. Enfin, les échangeurs rotatifs offrent les mêmes avantages que les échangeurs enthalpiques.